Le valencianisme politique et moi
Franco-espagnol de naissance, et officiellement binational depuis juillet 2014, c'est au consulat espagnol de Córdoba en Argentine et devant le consul, l'excellent diplomate que le royaume comptait alors là-bas, que je promettais loyauté au roi tout fraîchement sacré, fils de son père, et cela tout républicain que je puisse me sentir. J'en connais, à Montréal, qui ont du jurer fidélité à la reine d’Angleterre. Quant aux consuls d’Espagne il faudra que j'évoque un jour de celui tout aussi gâteux qu'honoraire qui m'accueillit à Catamarca. J'ai passé a peu près la moitié de ma vie dans chacun des pays, m'étant installé après mes études dans le pays de ma mère. Et si je suis arrivé espagnol, je me sens plus valencien désormais. Je vais tenter d'expliquer le pourquoi du comment. Le drapeau espagnol fut depuis toujours autant mon drapeau que celui de la France, il ne me serait pas venu à l'idée de me décider entre papa et maman. Même plus, lors les