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Mostrando entradas de enero, 2021

La mort de Canal Nou

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                                                                                                   S’il existe un événement  télévisuel de ma région d’adoption digne d’être vu et connu pour sa bizarrerie, son surréalisme et une certaine épique de la déchéance il s’agit bien là de l’agonie de la première version de la télé régionale valencienne, un jour de novembre 2013. Et ce durant les douze (!) que durèrent, retransmises en direct les affres et les moments glorieux qu'invoquèrent cette cérémonie haute en émotions. Ayant vu le jour en 1989, au cœur des mandats (1982-1995) du président social-démocrate Joan Lerma, celle-ci se voulait le fer de lance de d’une politique audiovisuelle propre à la région et était en charge la diffusion de la langue valencienne. Ses premiers pas eurent lieu le 9 Octobre, jour de la « patrie » valencienne ( https://lepetitjournal.com/valence/actualites/9-de-octubre-un-jour-tres-special-pour-les-valenciens-56396 ) et sont visionnables sur Youtube, ici le

Bruno Lomas, le "Johnny Halliday du rock valencien", le "pote à Johnny", tout du moins.

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  Vous n’avez probablement pas entendu parler de Bruno Lomas ni de la plupart des groupes de rock espagnol revendiquant son héritage. Je suis là pour combler ce manque et j'évoque aujourd’hui la carrière du Johnny Halliday valencien. Bruno, Emilio Balldoví Menéndez de son vrai nom, originaire de Xàtiva , ne fut pas seulement le contemporain de Johnny. Les deux rockers se connurent et fréquentèrent, allant jusqu’à partager, un soir de juillet 60 ou 61, la même scène de la Feria de Julio de Valencia. Bruno s’affichait en ces temps comme vocaliste et leader des Milos, à la tête desquels, et tel nombre de crooners français ou italiens, il reprend des standards du rock anglo-saxon. Son groupe produit des covers d’honnête facture parmi lesquelles nous mentionnerons Lucila (« Lucille » de Little Richard) : https://www.youtube.com/watch?v=ur_MGscBmdI   ou encore « Blue Suede Shoes », qui devient Zapatos Azules de Gamuza (!)   https://www.youtube.com/watch?v=PLTOFuKavMs  . Vous avez dit

J.I.P. (en français)

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      José Ignacio Pastor, JIP pour les intimes. « Joseph Ignace Pasteur », ça permet de se foutre un peu de sa gueule ? Il le mérite dans les grandes largeurs.                                                                               Je le rencontrai il y aura presque 20 ans, et pas vraiment sur une aire d’autoroute. Une époque où il promouvait avec ardeur sa propre figure au sein du socialisme valencien. Il était directeur de la fondation "Societat i progrés", avec la même ambition de s’autopromouvoir, non démentie depuis, et accompagnée de l’une ou l’autre malversation, si je me souviens bien. « On dit que je veux devenir conseiller municipal, et alors ? ». Il aura depuis manipulé pas mal d’argent, mais sans être élu, le pauvre.   Son apparente sympathie pourrait tromper et prêter à croire que son objectif fût vraiment celui de défendre les citoyens, alors qu'en réalité sa carrière n'est rien d'autre qu’une longue succession de photos et de subventions. M