Son apparente
sympathie pourrait tromper et prêter à croire que son objectif fût vraiment
celui de défendre les citoyens, alors qu'en réalité sa carrière n'est rien
d'autre qu’une longue succession de photos et de subventions. Ma partenaire de
l'époque et moi-même collaborâmes ponctuellement à ses conférences et à ses
cocktails et je me souviens avec une affection particulière de l'occasion que
j'eue de jouer le rôle d'interprète de Wassyla Tamzali, casque aux oreilles et
micro devant la bouche pendant presque deux heures. Du français à l’espagnol,
une expérience intense, presque sportive, et réussie, sauf mon humilité.
Des années après notre séparation et sans préavis, sans
remède rapide possible, sa mère, la partenaire de l’époque en question,
kidnappa notre fils. La puce à l'oreille, j'avais averti pendant des années mon
avocat de l'époque du danger. Celui-ci, qui n’avait de cesse de me rassurer,
que ce soit au téléphone ou en personne, me laissa finalement -très- lâchement
en plan. Je compris alors que si j'avais eu de l'argent (eh oui, ton avocat a
toujours tes fiches de paye) ou un bon décolleté (eh oui aussi), notre affaire
aurait pu lui paraître plus intéressante. Peut-être aussi si nous lui avions
promis une présence continue dans les médias (il faut voir comment sa poitrine
enfle d’orgueil lorsqu'il est interviewé à la télévision). Nous parlons de lui
ici: https://fredspie.blogspot.com/2021/03/l-avocat-qui-se-croyait-premier.html
Sans excuses, donc,
avec pour intention de me remplacer comme père par son nouveau mari, un Argentin
sans cervelle mais surtout sans scrupules, ils se rendirent dans l'illégalité
la plus absolue dans le pays d'origine de celui-ci. Les dangereux et honteux
agissements d'un tribunal valencien (celui de 9ème instance et du déshonneur de la
justice espagnole) permirent que cet enlèvement dure 5 ans puis se termine en
beauté, la police extrayant mon fils de la secte d'un gourou pédophile qui
violait des enfants de son âge. Gourou que nous considérerions comme grotesque
(il est facile de trouver des informations en tapant "maestro amor"
(si si…) sur google) si ce n'était que ses centaines d'adeptes
voient en lui un dieu ou pour ses multiples viols sur mineurs, viols qui ne
donneront lieu qu’à une courte condamnation à 14 ans de prison.
À l'époque où la kidnappeuse et mon fils y débarquèrent, les
plaintes étaient vox populi dans toute l'Argentine. La prison se trouve à
quelques centaines de mètres de la secte, je le sais d’autant mieux que je
passais devant en taxi les week-ends pour chercher mon fils (puis l'y remettre
malgré moi) dans la secte de tarés. Il va sans dire qu’il règne en
maître au sein de l'établissement carcéral, offrant, en généreux mécène, des camionnettes qui -semble-t-il- lui
permettent quelques escapades interdites. (https://elaconquija.com/2020/01/30/el-maestro-amor-regalo-camionetas-a-la-carcel-y-sigue-predicando-entre-los-reclusos/
)
Après le choc de
l'enlèvement, ayant à peine -et seulement après plusieurs mois- pu parler à mon
fils, je me rendis début avril 2010 au pays de Maradona. J'avais compris que
mon fils était à Córdoba (en Argentine) ou alentours, sans adresse précise
etc.…Il va sans dire que ni le ministère de l’éducation de la province de
Córdoba ni l’institution qui y régit les établissements privés n’étaient
informatisés. Mais je trouverais moyen après de longues recherches de débusquer
l’école ou mon fils était scolarisé, où je ne pourrais rencontrer que ses instits et sa directrice…
Le hasard voulut que,
pendant les quelques jours que je passai à Buenos-Aires (afin d’y entrer en
contact avec ambassades et consulats de France et d'Espagne et leur signifier la soustraction de l'enfant) et avant d'arriver
à Córdoba, je rencontrai le susmentionné JIP dans les rues du centre-ville, où
il faisait tranquillement du tourisme avec sa partenaire. À la suite de notre
rencontre fortuite, nous passâmes plusieurs heures ensemble, sa copine, lui et
moi, à parcourir les rues de si fascinante cité. Avant de dîner tous les trois
ensembles, dans un climat de grande convivialité.
Naïf de moi, je perçu
chez eux une certaine empathie pour l'enlèvement dont mon fils et moi étions
victimes. Il était pour moi parfaitement conscient de la situation. J'espère
que ce n'est pas lui qui avertit la mère de mon fils de mon arrivée imminente
à Córdoba, car les coupables criminels cachèrent mon fils et je ne pus pas le
rencontrer. Je ne le reverrais qu’en juillet 2013, déjà tristement résident en
plein cœur de la secte d’un gourou pédophile, tout près de l’ashram (on devient
un spécialiste malgré soi 😉). A l’exception des
quelques semaines fabuleuses ou je réussirais à l’en arracher et que nous
partageâmes à Córdoba. Semaines fabuleuses d’amour père-fils malgré les
tentatives désespérées -et désespérantes- de sa mère de continuer à ruiner
notre relation.
Entre-temps et pendant l'absence de mon fils, non seulement nous nous sommes rencontrés avec
le JIP en question, mais nous nous sommes même côtoyés au sein du même courant
du parti socialiste, "Volem i podem". Une époque où mes convictions
politiques avaient trouvé leur place en un lieu humainement agréable, où les
égos et les ambitions n'étaient pas tout, même si cette salope de JIP n’en
avait que faire. Je me souviens bien que dès qu’il fut question de voter à main
lever pour élire les dirigeants du courant son indignation déborda. En effet,
notre direction avait le mérite d’être collective (5 personnes si je me
souviens bien) mais non élue. Lui devait se considérer comme une espèce de
sénateur à vie du courant.
Seul le temps
m’apprendra la duplicité, la vilenie et l'immoralité de cet improbable
salopard. Ce tas d’immondices continuera à montrer une feinte compassion pour
ma souffrance, ceci des années durant.
5 ans plus tard, la
bataille judiciaire termina -façon de parler- comme elle aurait dû se terminer
beaucoup plus tôt, c'est-à-dire en m’accordant la garde et en me permettant de
retourner à València avec mon fils à la fin de 2014. (https://www.elesquiu.com/policiales/2014/11/10/restituyen-su-padre-un-nino-que-vivia-con-seguidores-del-maestro-amor-167084.html)
Puis,
au long de l'année 2015, la ravisseuse criminelle, adepte du gourou pédophile,
revint en Espagne. Sans, bien entendu, prendre le soin d’informer ni moi ni le tribunal de sa
présence à València, et allant même jusqu'à rencontrer notre fils en secret.
Mais qui était là pour l'accueillir dans son
"association" ? Mais c’est bien sûr, ce trou du cul de JIP !
Informé de tout ce
qui précède et Dieu saura pourquoi, ce détritus humain (mais une ordure de la
sorte l’est-elle, humaine ?) - réserva le meilleur des accueils à la
kidnappeuse et adepte (qui l’est encore !) du gourou pédophile. Acicom, sa
petite affaire douteuse destinée à brasser de l’argent, créé à la gloire de son
fondateur et président (ce qu’il ne faut pas faire pour que le mot apparaisse
sur tes cartes de visite !) était là pour offrir le digne accueil qu'une mère
si exemplaire méritait.
"Socia" et
collaboratrice d’Acicom puis conférencière sur la violence obstétricale. Alors
que j'avais moi-même informé cette enflure d’organisateur, qui était au courant du kidnapping et de la secte.
Faut pas déconner.
Avant de quitter
l'Espagne, la future kidnappeuse était devenue "Doula". Quelques
week-ends de formation suffirent. Doula, une spécialisation plus que nébuleuse,
fréquemment associée aux sectes, non officiellement reconnue et dénoncée à de
nombreuses reprises par les professionnels de la santé. Mais qu’est-ce que JIP
pouvait bien en avoir à foutre ? Et cet imbécile est censé être éducateur et
psychologue, ayant dirigé le service de l’enfance de la mairie pendant des
années.
Aussi ésotériques et louches que soient les
conférences données à Acicom, peut-être permettent elles d'accéder à de
succulentes subventions, comme celles mentionnées dans l'article suivant : https://www.lasprovincias.es/politica/asociacion-excargo-pspv-subvenciones-acicom-20190808100743-nt.html#vca=modulos&vso=lasprovincias&vmc=noticias-rel-1-cmp&vli=pol%C3%ADtica
.
La transparence et l'ouverture du gouvernement de la ville
de Valence se trouvent-elles entre de bonnes mains ? Car incompréhensiblement
notre héros s'est vu promu à "chef du service de transparence et
gouvernement ouvert" de la ville. Un mec qui hisse au rang de "socia" et
collaboratrice puis conférencière de son assoç' de merde une kidnappeuse adepte
de sectes pédophiles, vraiment ? Et un gars qui cumule présidence de son stand
de foire et chef de la transparence de la même mairie dont il reçoit des
subventions ? Non mais qu’est-ce c’est que ce cumul indécent ? Il a encore 2-3
postes en plus, ce crétin dangereux. Qu’attend-il pour en démissionner et
prendre sa retraite loin d’enfants ?
Appendice
Nous
avons enfin trouvé le lieu idéal pour la retraite paisible de José
Ignacio Pastor ! Car mon article ne le précise pas, mais ce grand monsieur n'est plus
chef de la transparence de la ville de València. (Ils ont mis du
temps à s'en rendre compte, mais ils auraient difficilement pu
trouvé pire candidat.)
Et
ce lieu se trouve dans le département Capayán de la province
argentine de Catamarca: https://www.lavoz.com.ar/ciudadanos/maestro-amor-comenzo-con-salidas-laborales-6-anos-despues-de-haber-sido-condenado-por-abuso-sexual/
Qui
l'aurait cru. Lui, tout "valencianot" qu'il est ! Il pourra
travailler avec la pédagogie Waldorf
(http://archivo.lavoz.com.ar/Nota.asp?nota_id=80822&high=maestro),
je ne doute pas qu'il apprécie. Ou participer à l'édition de
livres de développement personnel, ou encore défiler en l'honneur
de Ganesha. Et bien sûr, vouer le culte que celui-ci mérite bien à
son gourou depuis 2015 (j'ai des preuves ;-)). Gourou qui a soigné
l'asthme de mon fils en en lui apposant les mains sur la poitrine,
c'est dire là s'il s'agit bien d'une personne digne de confiance
.
Il
y a une fondation qui gère un peu tout ça, et les fondations, JIP,
ça le connaît. Bienaventuranza je crois qu'elle s'appelle. Bien que
leur facebook fonctionne, leur site web apparemment pas. Mais le geek
qu'est JIP n'éprouvera aucun mal à les contacter, à l'adresse
suivante: prensa@fundacionbienaventuranza.org. La presse, une autre
des spécialités de notre grand homme, que demander de plus ? !
Appendice (2)
Je précise que depuis de longs mois déjà notre ami n'est plus président mais simplement président d'honneur de son machin. Dans les faits cela ne change rien. Toujours ces événements à discuter de tout et n'importe quoi en échange de copieuses subventions provenant quasiment de tout l'éventail des institutions duquel il peut en obtenir.
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