J.I.P. (en français)

  



 José Ignacio Pastor, JIP pour les intimes. « Joseph Ignace Pasteur », ça permet de se foutre un peu de sa gueule ? Il le mérite dans les grandes largeurs.                                                               

Je le rencontrai il y aura presque 20 ans, et pas vraiment sur une aire d’autoroute. Une époque où il promouvait avec ardeur sa propre figure au sein du socialisme valencien. Il était directeur de la fondation "Societat i progrés", avec la même ambition de s’autopromouvoir, non démentie depuis, et accompagnée de l’une ou l’autre malversation, si je me souviens bien. « On dit que je veux devenir conseiller municipal, et alors ? ». Il aura depuis manipulé pas mal d’argent, mais sans être élu, le pauvre.

 Son apparente sympathie pourrait tromper et prêter à croire que son objectif fût vraiment celui de défendre les citoyens, alors qu'en réalité sa carrière n'est rien d'autre qu’une longue succession de photos et de subventions. Ma partenaire de l'époque et moi-même collaborâmes ponctuellement à ses conférences et à ses cocktails et je me souviens avec une affection particulière de l'occasion que j'eue de jouer le rôle d'interprète de Wassyla Tamzali, casque aux oreilles et micro devant la bouche pendant presque deux heures. Du français à l’espagnol, une expérience intense, presque sportive, et réussie, sauf mon humilité.

 Des années après notre séparation et sans préavis, sans remède rapide possible, sa mère, la partenaire de l’époque en question, kidnappa notre fils. La puce à l'oreille, j'avais averti pendant des années mon avocat de l'époque du danger. Celui-ci, qui n’avait de cesse de me rassurer, que ce soit au téléphone ou en personne, me laissa finalement -très- lâchement en plan. Je compris alors que si j'avais eu de l'argent (eh oui, ton avocat a toujours tes fiches de paye) ou un bon décolleté (eh oui aussi), notre affaire aurait pu lui paraître plus intéressante. Peut-être aussi si nous lui avions promis une présence continue dans les médias (il faut voir comment sa poitrine enfle d’orgueil lorsqu'il est interviewé à la télévision). Nous parlons de lui ici: https://fredspie.blogspot.com/2021/03/l-avocat-qui-se-croyait-premier.html    

 Sans excuses, donc, avec pour intention de me remplacer comme père par son nouveau mari, un Argentin sans cervelle mais surtout sans scrupules, ils se rendirent dans l'illégalité la plus absolue dans le pays d'origine de celui-ci. Les dangereux et honteux agissements d'un tribunal valencien (celui de 9ème instance et du déshonneur de la justice espagnole) permirent que cet enlèvement dure 5 ans puis se termine en beauté, la police extrayant mon fils de la secte d'un gourou pédophile qui violait des enfants de son âge. Gourou que nous considérerions comme grotesque (il est facile de trouver des informations en tapant "maestro amor" (si si…) sur google) si ce n'était que ses centaines d'adeptes voient en lui un dieu ou pour ses multiples viols sur mineurs, viols qui ne donneront lieu qu’à une courte condamnation à 14 ans de prison.

 À l'époque où la kidnappeuse et mon fils y débarquèrent, les plaintes étaient vox populi dans toute l'Argentine. La prison se trouve à quelques centaines de mètres de la secte, je le sais d’autant mieux que je passais devant en taxi les week-ends pour chercher mon fils (puis l'y remettre malgré moi) dans la secte de tarés. Il va sans dire qu’il règne en maître au sein de l'établissement carcéral, offrant, en généreux mécène, des camionnettes qui -semble-t-il- lui permettent quelques escapades interdites. (https://elaconquija.com/2020/01/30/el-maestro-amor-regalo-camionetas-a-la-carcel-y-sigue-predicando-entre-los-reclusos/ )

 Après le choc de l'enlèvement, ayant à peine -et seulement après plusieurs mois- pu parler à mon fils, je me rendis début avril 2010 au pays de Maradona. J'avais compris que mon fils était à Córdoba (en Argentine) ou alentours, sans adresse précise etc.…Il va sans dire que ni le ministère de l’éducation de la province de Córdoba ni l’institution qui y régit les établissements privés n’étaient informatisés. Mais je trouverais moyen après de longues recherches de débusquer l’école ou mon fils était scolarisé, où je ne pourrais rencontrer que ses instits et sa directrice…

  Le hasard voulut que, pendant les quelques jours que je passai à Buenos-Aires (afin d’y entrer en contact avec ambassades et consulats de France et d'Espagne et leur signifier la soustraction de l'enfant) et avant d'arriver à Córdoba, je rencontrai le susmentionné JIP dans les rues du centre-ville, où il faisait tranquillement du tourisme avec sa partenaire. À la suite de notre rencontre fortuite, nous passâmes plusieurs heures ensemble, sa copine, lui et moi, à parcourir les rues de si fascinante cité. Avant de dîner tous les trois ensembles, dans un climat de grande convivialité.

 Naïf de moi, je perçu chez eux une certaine empathie pour l'enlèvement dont mon fils et moi étions victimes. Il était pour moi parfaitement conscient de la situation. J'espère que ce n'est pas lui qui avertit la mère de mon fils de mon arrivée imminente à Córdoba, car les coupables criminels cachèrent mon fils et je ne pus pas le rencontrer. Je ne le reverrais qu’en juillet 2013, déjà tristement résident en plein cœur de la secte d’un gourou pédophile, tout près de l’ashram (on devient un spécialiste malgré soi 😉). A l’exception des quelques semaines fabuleuses ou je réussirais à l’en arracher et que nous partageâmes à Córdoba. Semaines fabuleuses d’amour père-fils malgré les tentatives désespérées -et désespérantes- de sa mère de continuer à ruiner notre relation.

 Entre-temps et pendant l'absence de mon fils, non seulement nous nous sommes rencontrés avec le JIP en question, mais nous nous sommes même côtoyés au sein du même courant du parti socialiste, "Volem i podem". Une époque où mes convictions politiques avaient trouvé leur place en un lieu humainement agréable, où les égos et les ambitions n'étaient pas tout, même si cette salope de JIP n’en avait que faire. Je me souviens bien que dès qu’il fut question de voter à main lever pour élire les dirigeants du courant son indignation déborda. En effet, notre direction avait le mérite d’être collective (5 personnes si je me souviens bien) mais non élue. Lui devait se considérer comme une espèce de sénateur à vie du courant.

 Seul le temps m’apprendra la duplicité, la vilenie et l'immoralité de cet improbable salopard. Ce tas d’immondices continuera à montrer une feinte compassion pour ma souffrance, ceci des années durant.

 5 ans plus tard, la bataille judiciaire termina -façon de parler- comme elle aurait dû se terminer beaucoup plus tôt, c'est-à-dire en m’accordant la garde et en me permettant de retourner à València avec mon fils à la fin de 2014. (https://www.elesquiu.com/policiales/2014/11/10/restituyen-su-padre-un-nino-que-vivia-con-seguidores-del-maestro-amor-167084.html)

 Puis, au long de l'année 2015, la ravisseuse criminelle, adepte du gourou pédophile, revint en Espagne. Sans, bien entendu, prendre le soin d’informer ni moi ni le tribunal de sa présence à València, et allant même jusqu'à rencontrer notre fils en secret.

 Mais qui était là pour l'accueillir dans son "association" ? Mais c’est bien sûr, ce trou du cul de JIP !

 Informé de tout ce qui précède et Dieu saura pourquoi, ce détritus humain (mais une ordure de la sorte l’est-elle, humaine ?) - réserva le meilleur des accueils à la kidnappeuse et adepte (qui l’est encore !) du gourou pédophile. Acicom, sa petite affaire douteuse destinée à brasser de l’argent, créé à la gloire de son fondateur et président (ce qu’il ne faut pas faire pour que le mot apparaisse sur tes cartes de visite !) était là pour offrir le digne accueil qu'une mère si exemplaire méritait.

 "Socia" et collaboratrice d’Acicom puis conférencière sur la violence obstétricale. Alors que j'avais moi-même informé cette enflure d’organisateur, qui était au courant du kidnapping et de la secte. Faut pas déconner.

 Avant de quitter l'Espagne, la future kidnappeuse était devenue "Doula". Quelques week-ends de formation suffirent. Doula, une spécialisation plus que nébuleuse, fréquemment associée aux sectes, non officiellement reconnue et dénoncée à de nombreuses reprises par les professionnels de la santé. Mais qu’est-ce que JIP pouvait bien en avoir à foutre ? Et cet imbécile est censé être éducateur et psychologue, ayant dirigé le service de l’enfance de la mairie pendant des années.

Aussi ésotériques et louches que soient les conférences données à Acicom, peut-être permettent elles d'accéder à de succulentes subventions, comme celles mentionnées dans l'article suivant : https://www.lasprovincias.es/politica/asociacion-excargo-pspv-subvenciones-acicom-20190808100743-nt.html#vca=modulos&vso=lasprovincias&vmc=noticias-rel-1-cmp&vli=pol%C3%ADtica .

 La transparence et l'ouverture du gouvernement de la ville de Valence se trouvent-elles entre de bonnes mains ? Car incompréhensiblement notre héros s'est vu promu à "chef du service de transparence et gouvernement ouvert" de la ville. Un mec qui hisse au rang de "socia" et collaboratrice puis conférencière de son assoç' de merde une kidnappeuse adepte de sectes pédophiles, vraiment ? Et un gars qui cumule présidence de son stand de foire et chef de la transparence de la même mairie dont il reçoit des subventions ? Non mais qu’est-ce c’est que ce cumul indécent ? Il a encore 2-3 postes en plus, ce crétin dangereux. Qu’attend-il pour en démissionner et prendre sa retraite loin d’enfants ?

Appendice

Nous avons enfin trouvé le lieu idéal pour la retraite paisible de José Ignacio Pastor ! Car mon article ne le précise pas, mais ce grand monsieur n'est plus chef de la transparence de la ville de València. (Ils ont mis du temps à s'en rendre compte, mais ils auraient difficilement pu trouvé pire candidat.)

Et ce lieu se trouve dans le département Capayán de la province argentine de Catamarca: https://www.lavoz.com.ar/ciudadanos/maestro-amor-comenzo-con-salidas-laborales-6-anos-despues-de-haber-sido-condenado-por-abuso-sexual/

Qui l'aurait cru. Lui, tout "valencianot" qu'il est ! Il pourra travailler avec la pédagogie Waldorf (http://archivo.lavoz.com.ar/Nota.asp?nota_id=80822&high=maestro), je ne doute pas qu'il apprécie. Ou participer à l'édition de livres de développement personnel, ou encore défiler en l'honneur de Ganesha. Et bien sûr, vouer le culte que celui-ci mérite bien à son gourou depuis 2015 (j'ai des preuves ;-)). Gourou qui a soigné l'asthme de mon fils en en lui apposant les mains sur la poitrine, c'est dire là s'il s'agit bien d'une personne digne de confiance ?.

Il y a une fondation qui gère un peu tout ça, et les fondations, JIP, ça le connaît. Bienaventuranza je crois qu'elle s'appelle. Bien que leur facebook fonctionne, leur site web apparemment pas. Mais le geek qu'est JIP n'éprouvera aucun mal à les contacter, à l'adresse suivante: prensa@fundacionbienaventuranza.org. La presse, une autre des spécialités de notre grand homme, que demander de plus ? !

Appendice (2)

Je précise que depuis de longs mois déjà notre ami n'est plus président mais simplement président d'honneur de son machin. Dans les faits cela ne change rien. Toujours ces événements à discuter de tout et n'importe quoi en échange de copieuses subventions provenant quasiment de tout l'éventail des institutions duquel il peut en obtenir. 

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