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Salut mon chéri

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Salut mon chéri,  Las navidades son la típica fiesta de reunión familiar. Aunque yo soy tu familia y tu seas la mía, lo más preciado que tengo, y a pesar de que sean las cuartas navidades que estamos separados espero que las tuyas hayan sido agradables y felices. También espero que sean las últimas en las que no estamos juntos. Eres ya mayor y debes de saber que no tienes ninguna culpa de ello, son historias de adultos. Igualmente tienes que saber que lucho como un león para que nos veamos de nuevo y nos podamos volver a abrazar.   Un niño debe de ver y conocer a su papá. Un padre debe de poder ver y conocer a su hijo. Es indispensable en la vida. Has crecido y habrás ententido que hay desacuerdos entre tus padres.   Espero que no te digan lo contrario pero es importante para cualquiera conocer y ver a su papá y a su mamá.  Te mando juegos o juguetes para Navidad y Reyes. Hubiera querido podértelos entregar en mano, porqué es el derecho de todos los papás y de todos los

Marc, mon fils, ma bataille et plein d'autres choses.

Je ne t'ai plus écris depuis Noël dernier. Mon blog n'est qu'un éxutoire ponctuel. Certains amis, comme Patrick, papa d'une petite Judith depuis quelques mois, Chloé ou Antoine (trois fois papa!) m'ont bien recommandé de continuer, mais te savoir si loin, savoir que tu ne pourrais de toute manière pas me lire pour l'instant a nettement éprouvé mon courage à m'exprimer ici. Pour m'évader, pour essayer d'atténuer la pesante omiprésence de ton absence prolongée, j'ai puisé en moi ces derniers temps et j'ai redécouvert le goût pour la lecture intensive, dont j'ai été longtemps incapable suite à ton départ brutal. Elle m'accompagne à nouveau, et plus exclusivement celle de journaux ou d'essais. Parfois mécanique devant des romans médiocres que je me force à terminer, parfois empreinte d'une passion envoutante dont découlent des sensations physiques, lorsque les histoires dans lesquelles je me glisse touchent à la densité de la vie

Ce soir c'est Noël.

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Depuis mon enfance la magie de Noël s'estompait dans mon imaginaire et pendant des années j'ai perçu ces jours de fêtes, de réunions familiales et d'excès, comme une période indifférente sinon désagréable, un truc à subir. Une ode à la surconsommation et souvent à l'hypocrisie. Mais depuis ta naissance je pouvais contempler dans tes yeux, dans tes réactions, le résultat probant de mes galères pour prendre un bus ou un taxi avec une réplique de moto pour enfants, un nouveau vélo ou des jouets que j'allais pouvoir déposer sous le sapin. J'emballais tout ça dans du papier cadeau avec l'application du papa convaincu qu'il allait te ravir et la gaucherie propre au pote, au fils ou au frère qui ne pratique pas assez cet exercice. On ne sera pas ensemble cette année. Le père Noël n'éxiste pas (les mamans parfaites non plus). Je me demande aujourd'hui si je n'aurais pas dû procéder comme les parents d'Élliot, qui lui font part ouvertement de la

M

JE T'AI APPERÇU DANS LE JOURNAL IL Y A QUELQUES JOURS! INCROYABLE COÏNCIDENCE, DE CELLES QUI PIMENTENT LA VIE (MÊME SI LE PIMENT PIQUE NETTEMENT TROP FORT CETTE FOIS-CI). UNE PHOTO OÙ TU APPARAIS AVEC CLARA, PRISE DANS UN PARC OÙ NOUS ALLIONS SOUVENT. ET, J'AI ENCORE PLUS DE MAL À Y CROIRE, DANS UN ARTICLE SUR UNE AIRE DE JEUX POUR ENFANTS, OÚ LA MAIRIE A RÉCEMMENT REMPLACÉ DU GRAVIER PAR DU SOL EN CAOUTCHOUC MULTICOLORE! JE SUIS PRESQUE SÛR QUE CES CONS LÀ NE SE SONT MÊME PAS FOURNI CHEZ MOI EN MATÉRIEL! VOIR UNE PHOTO DE TOI EN PARCOURANT CE BON VIEUX JOURNAL CONSERVATEUR QUE LISAIT MON ABUELITO (JE T'EN AI À PEINE PARLÉ DE LUI, J'AI À COEUR DE LE FAIRE) M'A PRODUIT UN EFFET CERTAIN. MAIS FRANCHEMENT LA VIE SANS TOI, SANS POUVOIR COMPTER LES JOURS QUI NOUS SÉPARENT, C'EST PLUTÔT TRISTOUNE. À LA MAISON, J'AROSE LA PLANTE SANS ENVIE, J'APPERÇOIS TES DESSINS SANS POUVOIR M'Y ATTARDER ET J'OSE À PEINE APPROCHER TA CHAMBRE. DANS LE QUARTIER, JE ME P

À MARC

JE T'ÉCRIRAI EN MAJUSCULES ET SIMPLEMENT QUELQUES MOTS, JE SAIS QUE LA LECTURE TE COÛTE ENCORE UN PEU. TU ME REPROCHAIS PARFOIS DE TE DIRE TROP SOUVENT "JE T'AIME", JE T'EXPLIQUAIS QUE C'ÉTAIT POUR COMPENSER LES JOURS QUE NOUS NE PASSIONS PAS ENSEMBLE. J'AI COMME L'IMPRESSION QUE J'AURAI PU TE LE DIRE ENCORE UN PEU PLUS SOUVENT. ON NE S'EST PAS VU CES DERNIERS WEEK-END ET IL SEMBLE QU'ON NE SE VERRA PAS LES PROCHAINS NON PLUS. TU DOIS L'IMAGINER, JE N'AI RIEN À VOIR LÀ-DEDANS. MAIS NE T'INQUIÈTE PAS, JE T'ATTEND POUR VOIR TOUS LES "C'EST PAS SORCIER" QUE J'AI TÉLÉCHARGÉ, VETUSTA MORLA REPASSERA SÛREMENT DANS LE COIN ET LA "PILOTA VALENCIANA" NE SEMBLE PAS EN PÉRIL D'EXTINCTION. J'AI HÂTE DE REFAIRE DES DEVOIRS AVEC TOI ET DE M'Y PRENDRE ENCORE MIEUX POUR TE FAIRE APPRÉCIER L'ECOLE, TOUT DU MOINS LES CHOSES QU'ON Y APPREND. ÇA FAIT UN MOMENT QU'ON A PAS ÉTÉ AU THÊATRE NO

Militar a la izquierda del PSOE

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Varios asuntos personales me podrían haber incitado a escribir de nuevo. Mi viaje profesional a Malasia, mi alegría de volver a París con mi precioso hijo o mis buenas resoluciones par el año que acaba de empezar. No sé si volver a mantener este blog formará parte de esas buenas resoluciones de nuevo año. En Francia, como aquí y en resto del planeta no se habla más que de la crisis. Está en todas las conversaciones, todas las esquinas. Cada vez que oigo mencionar la dichosa palabra afluyen a mi conciencia las razones por las que llevo mucho años siendo militante del PSOE y comulgando con la ideología (no, no es una palabrota...) de los que conforman su ala izquierda. Siendo incapaz de cualquier pretensión literaria en lengua española (en lengua francesa también aunque trate de ocultárselo a mis compatriotas), alinearé algunas de las respuestas que doy a los que me sugieren que no tiene sentido pagar una cuota a un partido político y que me preguntan: ¿ Porque estás afiliado al PSOE? P

Ma crinière et le doigt sur la plaie

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Un être qui m'est exceptionnellement cher m'a incité, sous forme de défi, et par sms , à reprendre l'écriture de ce blog. Non pas que la maintenance de cet espace virtuel me coûte, mais les nombreuses heures passées au travail me lessivent le plus souvent, et je me dirige donc habituellement vers des loisirs moins contraignants. Comme certains de mes proches le savent, je suis atteint d'un symptôme que j'espérais passager mais qui s'avère, au fil des mois, plutôt persistant. L'allopathie partielle, due au stress, ou pelade. Bien sûr, ce n'est pas la fin du monde. On apprend à se caresser la partie dégarnie du crâne, alors qu'on caresse surtout l'espoir que les molles racines effleurées redeviendront de vigoureux cheveux. Et puis on devine certains regards surpris ou attirés par cette "anomalie" de la chevelure. Je m'y suis accommodé, même si, ne ressentant pas d'attraction particulière pour le rasage ou la tonsure les heures qu