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Menem et moi

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  Ce n’est pas en politologue -que je ne suis pas- mais à partir des mes connaissances, sensations et sentiments personnels que je me pencherai après sa disparition sur celui qui fut une icône qui a suffisamment parcouru ma vie pour que je me penche sur la sienne, alors que celle-ci a pris fin. La séduction, le foot et le  bling-bling   Les premières images que j’en ai ce sont bien sûr ces photos de bellâtre, ou supposé tel, parfois en compagnie d’une blonde a priori plus intéressante que Dorothée, même pour le môme que j'étais. Les pattes tout autant grisées que le personnage, dont la passion pour le bling-bling renverrait Sarkozy au rang d’amateur.  J’avais beau déjà m’intéresser à la politique, le péronisme ne devait pas m’évoquer grand-chose, et le justicialisme encore moins. Je retenais donc malgré moi l’image de ce winner avec sa blonde vachement plus jeune, chilienne d’origine, je ne l’apprendrais que plus tard. Et la multitude de photos prises en compagnie d’équipes n

J.I.P. (en valencià)

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José Ignacio Pastor, JIP per als íntims. "Joseph Ignace Pasteur" diria a la francesa per a burlar-me d'ell. S'ho mereix tant, a pesar que és lleig burlar-se de noms propis.   Ho vaig conéixer farà quasi 20 anys, en una època en la qual ell   promovia amb afany la seua pròpia figura en l'àmbit del socialisme valencià. Va ser gerent de la fundació "Societat i progrés", amb la mateixa ambició de autopromocionarse i amb algun desfalc si no recorde malament. "Diuen que vull ser regidor, i què passa?". Aleshores ha manipulat pressupostos conseqüents, però sense arribar a ser elegit de res, el pobre.   La seua aparent simpatia podia enganyar i donar a pensar que el seu objectiu era realment el de defensar a la ciutadania, quan en realitat la seua carrera no són més que autobombos i autocomplaença permanents. Una successió interminable de fotos i subvencions. La meua parella de llavors i jo col·laborem puntualment amb les seues xarrades i esdevenim

La mort de Canal Nou

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                                                                                                   S’il existe un événement  télévisuel de ma région d’adoption digne d’être vu et connu pour sa bizarrerie, son surréalisme et une certaine épique de la déchéance il s’agit bien là de l’agonie de la première version de la télé régionale valencienne, un jour de novembre 2013. Et ce durant les douze (!) que durèrent, retransmises en direct les affres et les moments glorieux qu'invoquèrent cette cérémonie haute en émotions. Ayant vu le jour en 1989, au cœur des mandats (1982-1995) du président social-démocrate Joan Lerma, celle-ci se voulait le fer de lance de d’une politique audiovisuelle propre à la région et était en charge la diffusion de la langue valencienne. Ses premiers pas eurent lieu le 9 Octobre, jour de la « patrie » valencienne ( https://lepetitjournal.com/valence/actualites/9-de-octubre-un-jour-tres-special-pour-les-valenciens-56396 ) et sont visionnables sur Youtube, ici le

Bruno Lomas, le "Johnny Halliday du rock valencien", le "pote à Johnny", tout du moins.

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  Vous n’avez probablement pas entendu parler de Bruno Lomas ni de la plupart des groupes de rock espagnol revendiquant son héritage. Je suis là pour combler ce manque et j'évoque aujourd’hui la carrière du Johnny Halliday valencien. Bruno, Emilio Balldoví Menéndez de son vrai nom, originaire de Xàtiva , ne fut pas seulement le contemporain de Johnny. Les deux rockers se connurent et fréquentèrent, allant jusqu’à partager, un soir de juillet 60 ou 61, la même scène de la Feria de Julio de Valencia. Bruno s’affichait en ces temps comme vocaliste et leader des Milos, à la tête desquels, et tel nombre de crooners français ou italiens, il reprend des standards du rock anglo-saxon. Son groupe produit des covers d’honnête facture parmi lesquelles nous mentionnerons Lucila (« Lucille » de Little Richard) : https://www.youtube.com/watch?v=ur_MGscBmdI   ou encore « Blue Suede Shoes », qui devient Zapatos Azules de Gamuza (!)   https://www.youtube.com/watch?v=PLTOFuKavMs  . Vous avez dit

J.I.P. (en français)

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      José Ignacio Pastor, JIP pour les intimes. « Joseph Ignace Pasteur », ça permet de se foutre un peu de sa gueule ? Il le mérite dans les grandes largeurs.                                                                               Je le rencontrai il y aura presque 20 ans, et pas vraiment sur une aire d’autoroute. Une époque où il promouvait avec ardeur sa propre figure au sein du socialisme valencien. Il était directeur de la fondation "Societat i progrés", avec la même ambition de s’autopromouvoir, non démentie depuis, et accompagnée de l’une ou l’autre malversation, si je me souviens bien. « On dit que je veux devenir conseiller municipal, et alors ? ». Il aura depuis manipulé pas mal d’argent, mais sans être élu, le pauvre.   Son apparente sympathie pourrait tromper et prêter à croire que son objectif fût vraiment celui de défendre les citoyens, alors qu'en réalité sa carrière n'est rien d'autre qu’une longue succession de photos et de subventions. M

El abogado (que se creía conseller en cap)

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                                                                                   Primavera/Verano de 2019 “Hummmmm, miércoles…” Voy caminando lentamente -es por la mañana y no hace mucho que emergí- por la acera de una arteria colindante al río que vio como la faraónica sede de su partido pasaba a mejor vida, sustituida por un hotel en construcción cuyos huéspedes albergarán seguramente menos intrigas y secretos inconfesables que las sucesivas direcciones del PSPV .   Medio dormido, la percepción de un movimiento brusco delata una presencia a mi izquierda y me hace levantar los ojos del suelo mientras voy caminando. Él acaba de dar un giro vivaz, repentino, propio de un personaje agitado, de una suerte de Louis de Funés . Un giro, a la vez que una flexión que viene a marcar una acentuada combadura, conformando un ángulo recto casi perfecto entre piernas y pelvis. Una postura exagerada con la cual la posición de su tronco permite una mirada muy cercana a un cartel. Una mirada digna de