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La mort de Canal Nou

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                                                                                                   S’il existe un événement  télévisuel de ma région d’adoption digne d’être vu et connu pour sa bizarrerie, son surréalisme et une certaine épique de la déchéance il s’agit bien là de l’agonie de la première version de la télé régionale valencienne, un jour de novembre 2013. Et ce durant les douze (!) que durèrent, retransmises en direct les affres et les moments glorieux qu'invoquèrent cette cérémonie haute en émotions. Ayant vu le jour en 1989, au cœur des mandats (1982-1995) du président social-démocrate Joan Lerma, celle-ci se voulait le fer de lance de d’une politique audiovisuelle propre à la région et était en charge la diffusion de la langue valencienne. Ses premiers pas eurent lieu le 9 Octobre, jour de la « patrie » valencienne ( https://lepetitjournal.com/valence/actualites/9-de-octubre-un-jour-tres-special-pour-les-valenciens-56396 ) et sont visionnables sur Youtube, ici le

Bruno Lomas, le "Johnny Halliday du rock valencien", le "pote à Johnny", tout du moins.

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  Vous n’avez probablement pas entendu parler de Bruno Lomas ni de la plupart des groupes de rock espagnol revendiquant son héritage. Je suis là pour combler ce manque et j'évoque aujourd’hui la carrière du Johnny Halliday valencien. Bruno, Emilio Balldoví Menéndez de son vrai nom, originaire de Xàtiva , ne fut pas seulement le contemporain de Johnny. Les deux rockers se connurent et fréquentèrent, allant jusqu’à partager, un soir de juillet 60 ou 61, la même scène de la Feria de Julio de Valencia. Bruno s’affichait en ces temps comme vocaliste et leader des Milos, à la tête desquels, et tel nombre de crooners français ou italiens, il reprend des standards du rock anglo-saxon. Son groupe produit des covers d’honnête facture parmi lesquelles nous mentionnerons Lucila (« Lucille » de Little Richard) : https://www.youtube.com/watch?v=ur_MGscBmdI   ou encore « Blue Suede Shoes », qui devient Zapatos Azules de Gamuza (!)   https://www.youtube.com/watch?v=PLTOFuKavMs  . Vous avez dit

J.I.P. (en français)

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      José Ignacio Pastor, JIP pour les intimes. « Joseph Ignace Pasteur », ça permet de se foutre un peu de sa gueule ? Il le mérite dans les grandes largeurs.                                                                               Je le rencontrai il y aura presque 20 ans, et pas vraiment sur une aire d’autoroute. Une époque où il promouvait avec ardeur sa propre figure au sein du socialisme valencien. Il était directeur de la fondation "Societat i progrés", avec la même ambition de s’autopromouvoir, non démentie depuis, et accompagnée de l’une ou l’autre malversation, si je me souviens bien. « On dit que je veux devenir conseiller municipal, et alors ? ». Il aura depuis manipulé pas mal d’argent, mais sans être élu, le pauvre.   Son apparente sympathie pourrait tromper et prêter à croire que son objectif fût vraiment celui de défendre les citoyens, alors qu'en réalité sa carrière n'est rien d'autre qu’une longue succession de photos et de subventions. M

El abogado (que se creía conseller en cap)

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                                                                                   Primavera/Verano de 2019 “Hummmmm, miércoles…” Voy caminando lentamente -es por la mañana y no hace mucho que emergí- por la acera de una arteria colindante al río que vio como la faraónica sede de su partido pasaba a mejor vida, sustituida por un hotel en construcción cuyos huéspedes albergarán seguramente menos intrigas y secretos inconfesables que las sucesivas direcciones del PSPV .   Medio dormido, la percepción de un movimiento brusco delata una presencia a mi izquierda y me hace levantar los ojos del suelo mientras voy caminando. Él acaba de dar un giro vivaz, repentino, propio de un personaje agitado, de una suerte de Louis de Funés . Un giro, a la vez que una flexión que viene a marcar una acentuada combadura, conformando un ángulo recto casi perfecto entre piernas y pelvis. Una postura exagerada con la cual la posición de su tronco permite una mirada muy cercana a un cartel. Una mirada digna de

J.I.P.

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José Ignacio Pastor, JIP para los íntimos. "Joseph Ignace Pasteur" diría a la francesa para burlarme de él. Se lo merece tanto, a pesar de que es feo burlarse de nombres propios.  Lo conocí hará casi 20 años, en una época en la que él andaba promoviendo con ahínco su propia figura en el ámbito del socialismo valenciano. Fue gerente de la fundación "Societat i progrés", con la misma ambición de autopromocionarse y con algún que otro desfalco si no recuerdo mal. "Dicen que quiero ser concejal, ¿y qué pasa?".  Desde entonces ha manipulado presupuestos consecuentes, pero sin llegar a ser elegido de nada, el pobre.  Su aparente simpatía podía engañar y dar a pensar que su objetivo era realmente el de defender a la ciudadanía, cuando en realidad su carrera no son más que autobombos y autocomplacencia permanentes. Una sucesión interminable de fotos y subvenciones. Mi pareja de entonces y yo colaboramos puntualmente con sus charlas y eventos y recuerdo con especia

Les élections espagnoles du 10 novembre 2019

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                                                                                                                                                                                                 C’est une impression d’Italie qui se dégage du climat du Royaume, qui affronte une instabilité inusitée depuis la mise en marche de sa démocratie parlementaire en 1978. La fin du bipartisme hégémonique et l’incapacité des dirigeants de tous bords ont provoqué différents blocages qui nous ont conduits à nous diriger aux urnes pour la quatrième fois en quatre ans ce 10 novembre. Une majorité inopérante à l’Assemblée et une storytelling estivale médiocre Le PSOE ne nous a pas déçus, sa majorité -très- relative obtenue en avril à l’Assemblée l’obligeant à négocier. Son veto à Pablo Iglesias pour un poste dans l’exécutif et ses négociations mort-nées pour un accord de gouvernement avec Podemos ont comblé le défaut d’information en été et donné du travail aux chroniqueurs de tout poil. La teneur de ce